ACTU IMMO DU MOIS - Août 2021

Publié par Mantes la Jolie le 14/08/2021

La DGFiP à la pointe du digital !

La direction Générale des Finances Publiques innove en lançant le portail "Gérer mes biens immobiliers". Les propriétaires pourront avoir accès à toutes les informations concernant leurs maisons, appartements ou encore garages. Le but de ce portail est de faciliter les démarches, les contrôles et la révision des valeurs locatives pour le calcul de la taxe foncière.

A partir de 2023, les bailleurs pourront y déclarer les occupants et le montant des loyers.

Pour plus d'informations, vous pouvez cliquer sur ce lien Voir vidéo

 

Les taux de crédit immobilier sont toujours aussi bas

Le taux moyen d'intérêt des crédits immobiliers en France s'est établi à 1.05 % en juillet selon le tableau de bord de l'observatoire Crédit Logement / CSA.

Un particulier peut aujourd'hui bénéficier d'un taux de crédit extrêmement bas entre 0.30 % et 1.30 % en fonction des dossiers et des durées.

Des taux bas, qui évidemment, attirent des nouveaux profils. Nous notons un allongement de la durée moyenne des crédits immobiliers. Depuis le mois de décembre, la durée a augmenté de 7 mois.

Selon l'interview de Maël Bernier, Directrice de la communication de Meilleurtaux, sur BFM Business, "c'est évidemment un moyen de compenser l'augmentation des prix de l'immobilier puisque quand vous allongez la durée, vous empruntez un peu plus. Si vous avez une durée plus longue, vous avez accès à la propriété plus jeune. Ceux qui empruntent sur des durées de 20 ou 25 ans sont les plus jeunes. On a un changement de mentalité qui s'opère avec une génération qui a moins de 30 ans et qui se tourne vers la propriété depuis le Covid alors que ce n'était pas le cas auparavant parce que la pierre reste la valeur refuge et parce qu'ils ont d'autres dépenses qui n'ont pas lieu".

 

Après une promesse de vente, on ne peut plus renoncer

La cour de Cassation a changé d'avis.

Celui qui signe une promesse de vente d'un bien immobilier est définitivement engagé, sauf s'il est stipulé dans la promesse de vente la possibilité de se désengager.

Jusqu'à présent la Cour de Cassation jugeait qu'en cas de promesse de vente, le vendeur pouvait se rétracter quitte à payer des dommages et intérêts. Tant que l'acquéreur n'a pas déclaré acquérir et vouloir signer l'acte de vente, l'accord n'est pas totalement conclu, plaidait un vendeur qui s'appuyait sur cette jurisprudence et s'estimait donc libre de renoncer. Mais désormais, la Cour de Cassation en a jugé autrement.

A la différence de la promesse de vente, qui laisse une liberté à l'acquéreur, le compromis de vente engage également l'acheteur qui ne peut renoncer que dans les cas prévus par le contrat.

 

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